samedi 23 février 2008

Les symptômes

C'est un de ces mystères de la vie. Franchement, j'aime mieux pas trop en parler, ça pourrait remuer des choses cosmiques. Ça pourrait jouer avec les astres et modifier le cours de l'histoire, genre que demain notre premier ministre Harper deviendrait charmant, le Canadien de Montréal gagnerait la Coupe Stanley (une affaire de hockey, chers Français) et Sarkozy annoncerait qu'il s'appellerait désormais "Nicolas Bruni".

Je vais vous parler de "symptômatisme parallélique". Ne cherchez pas sur Google. Je viens de l'inventer.

Ça se passe l'automne dernier. J'avais fait de l'exercice la veille, en fait de la musculation. Rien d'énormément exténuant, mais suffisamment intense, comme c'est souvent le cas, pour me donner les habituelles douleurs musculaires du lendemain. Les pectoraux en feu, je vous dis. Passons sur les détails. De toute manière, on n'a pas de photos. (Ma blonde risque de trouver ça déplacé, mais bon.)

Bref, j'annonce à ma blonde que j'ai mal. Il est 23h. Rituel habituel.

-J'ai mal.
-[...]
-J'ai mal aux pectoraux.

À ce moment précis, voyez-vous, je ne cherche pas d'empathie. (En gros, comme si souvent dans la vie, je lui livre une information, et elle fait ce qu'elle veut avec. Un peu comme lorsque je lui annonce que le gardien de but du Canadien va mal, ou que demain je vais pelleter la neige.) Or, elle dresse les oreilles... Voyez-vous, on a commencé les injections de progestérone la veille, et elle a mal. Les seins en feu, qu'elle me dit. Passons sur les détails. De toute manière, on n'a pas de photos.

-T'as mal aux pectoraux? Eh ben. Moi j'ai mal aux seins. Bizarre hein?

Quelques jours plus tard, j'ai mal au ventre. Le petit manège recommence. Il est 23h, blablabla, et je lui dis que j'ai mal au ventre.

-Ah oui? Tiens, moi aussi, j'ai des crampes!

Et c'est arrivé quelques fois comme ça. La vie nous joue des p'tites blagues pour voir si on porte attention. Des p'tits mystères et boule de gomme, juste pour rire. Ça vous arrive?

Au chapitre des mystères, on en vit plusieurs dans mon registre de statistiques Google Analytics, qui voit d'où vous arrivez lorsque vous atterrissez sur le site.

Une personne, dont j'ignore l'identité et que je ne suis pas certain de vouloir connaître, remarquez bien, est arrivé sur le site en ayant tapé ceci dans Google: "comment voir la bite d'un gars". Je ne blague pas. Elles sont partout, les bites, Ti-Coune, partout. Elles t'entourent et tu es encerclé(e). Il (ou elle, disons-le) s'était trompé(e), je pense: les stats montrent qu'il ou elle est resté(e) sur le site ZÉRO SECONDE. Un autre est arrivé en cherchant: "des pensées pour les gars qui mentent aux filles". Encore là, il n'est pas resté.

Le meilleur est probablement celui-ci: "que peut faire un enfant comme tâches ménagères?"

Ouein. Pour l'instant, nous, disons qu'on en est encore à l'étape "que peut faire un embryon comme tâches ménagères?"

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Pour les symptoes ca ne nous ai pas arrivé non...moi j'ai mal, pas lui, moi j'ai des insomines, lui ronfle!!!
en tout cas je suis morte de rire pour "perles" de google ;-)
gros bec.
chris

Anonyme a dit...

Alors ? des news ??
XXXXXXXX pour vous !
Fred

laetitia a dit...

Oui, on veut des news!!!
Comment ça va?